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Colyne Morange/

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Mathieu Morel ©

Je m'appelle Colyne Morange, je suis allergique, j'ai 37 ans, et je vis à Nantes après des expériences en Belgique, en Italie, en Allemagne et à Paris. Je travaille comme performeuse, metteuse en scène, autrice et dramaturge.

 

J'ai  découvert la scène avec la danse, à la MJC de Rezé, banlieue de Nantes, à 4 ans. Puis, avec le chant et le piano. Ce qui a généré une envie assez pressante, dans les années qui ont suivi, d’être sur scène le plus souvent possible, de raconter des histoires et de faire des spectacles. Le dimanche avec les copains à la maison, ou à l’école.

Après, au collège, on m'a dit que le théâtre, c'était cool. J'ai testé, ça m'a plu et ainsi, en journée d’orientation, je me suis dit que puisque c'était finalement un VRAI métier, alors je n'avais qu'à tout faire pour que ça devienne le mien.

 

Ensuite, il y a la découverte de la scène flamande des années 2000 (Les Ballets C.de la B. ; Arne Sierens; Needcompany…). Des propositions hybrides qui mélangent les langages, les langues étrangères, les accents; qui parlent du réel, de l’intime et de la société contemporaine. C'était une grosse révélation, exactement le genre de spectacles que je voulais faire moi aussi !

Avec des amies on a  monté une compagnie étudiante en 2003, sous forte influence belge - en parallèle à mes cours au CNR en danse et art dramatique, et aux rapides études de littérature et de linguistique à l'université.

Et bien sûr, c'est à cette époque - appartement en ville, 20 ans, sorties sans bornes, rencontres - qu'il y a eu l'autre grosse révélation jouissive : les concerts de rock ou de punk, l'énergie explosive que ça dégage, en moi et tout autour.

 

Après un rapide passage assez décevant dans une école supérieure d'art dramatique belge, je me dis que tant qu'à se former, autant choisir avec qui, alors je collectionne les workshops auprès des compagnies que j'admire, et qui mélangent les disciplines : Wim Vandekeybus, Motus, Koen Augustijnen, GobSquad, Fereico Leon, She She Pop, Romeo Castelluci, etc. Je m'essaie à la prod dans des festivals internationaux, aussi, histoire de découvrir de nouvelles choses et apprendre à m'organiser...

 

Et finalement, en 2012, à Nantes, je crée Stomach Company, portée par le désir de partager les questions qui me remuent le ventre, partager ma perception absurde du réel et de la société, et aussi ma fascination pour les comportements humains, les dysfonctionnements internes et externes qui nous meuvent. Une envie de développer une esthétique du ratage dans des projets pour la scène ou l'espace public, un esprit DIY, où l'accident est toujours possible, qui jouent avec la frontière réalité-fiction.

 

Entourée d’amis artistes, techniciens, chercheurs, de différentes disciplines et background, j'ai monté une dizaine de projets de différentes échelles.

Des conférences, des performances, des lectures musicales, des spectacles entre danse et théâtre, d'autre entre concert et performance, des parcours cinéma dans l'espace public, des docu fiction.. Des projets qui ont parlé des non-lieux (aire d’autoroutes, rond-point…) ; de la place de l’artiste dans la société ; de terrorisme social ; de sentiment d’imposture et d’imposture sociétale ; de transmission et déception intergénérationnelle ; de sexualité.

Depuis 2015, nous avons été soutenus par Boom’structur, Clermont Ferrand, le TU Nantes, le théâtre de Vanves ; le Vivat à Armentières ; Les Subsistances – Lyon ; la Métive – Creuse ; le Centquatre à Paris.

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